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L'aile

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L’aile  est l'organe principal du vol.  Elle est formée par les membres supérieurs, dont la charpente osseuse se compose du bras (Humérus), de l'avant-bras (Cubitus et Radius) et de la main qui se subdivise en trois régions :les os du carpe (radial et cubital), les trois os du métacarpe dont deux soudés ensemble et l'autre servant d'appui au pouce et enfin les doigts antérieurs complètement atrophiés.  On peut diviser le plumage de l'aile en trois grands groupes :

1 ) les rémiges primaires ou grandes pennes du vol, au nombre de dix, partant du niveau des phalanges et du métacarpien principal et formant l'extrémité de l'aile.

2) les rémiges secondaires ou grandes plumes raides partant de l'avant bras, implantées sur le cubitus.

3) les tectrices de l'aile, ou plumes de couvertures : elles sont de grandeur différente, selon l'emplacement qu'elles occupent.  

Elles se subdivisent en deux groupes : les couvertures du dessus de l'aile et les couvertures du vol.  Les couvertures du dessus de l'aile ou des rémiges secondaires comprennent:

le pommeau de l'aile, caché par le camail, petites plumes raides au dessus de l’appendice des phalanges jusqu'à l'articulation du cubitus.  Elles sont connues sous le nom de poucettes

les petites et moyennes couvertures de l'aile, désignées aussi par petites et moyennes tectrices.  Les petites couvrent la partie supérieure de l'aile, elles sont suivies par les moyennes

les grandes couvertures ou grandes tectrices de l'aile ; elle font suite aux précédentes et recouvrent les rémiges secondaires, Ce sont des plumes larges et raides, qui réunies (l'aile étant fermée) forment la BARRE de l'aile.  Dans la région située entre le Cubitus et la Main se trouve le pouce.  Il donne naissance à quatre petites plumes fines et très raides, qui portent le nom d’aile bâtarde.

Dans la position fermée de l’aile, les rémiges secondaires forment un dessin en forme de triangle auquel on donne le nom de miroir de l'aile.   Il est formé par les barbes externes des rémiges secondaires.   Lorsque ce dessin triangulaire est blanc chez les variétés dorées et argentées, on dit qu'elles sont à aile de canard.  En général, les ailes sont relativement petites par rapport à la grandeur de l'oiseau.   Il y a une constatation bizarre, c'est que plus la volaille est lourde (grande), plus les ailes sont petites et au contraire, ce sont les races légères qui possèdent les ailes les plus développées, ce qui permet d'ailleurs leur vol assez facile.  Autre constatation, sauf quelques exceptions où le standard exige l'aile descendue ( Barbu d'Anvers par exemple), les volailles légères portent en général les ailes assez hautes, alors que chez les volailles lourdes, elles reposent pour ainsi dire sur les culottes.

PRINCIPAUX DÉFAUTS DE L'AILE

L'aile fendue montre un vide plus ou moins large entre les rémiges primaires et les rémiges secondaires.   Sa cause réside dans une déficience ligamenteuse et une mauvaise construction de l’aile.   Il est prouvé que cette anomalie est héréditaire et doit donc être considérée comme défaut grave.  On la rencontre généralement chez les races lourdes, chez lesquelles des souches entières en sont plus ou moins atteintes.   Chez les races légères on rencontre très rarement ce défaut.  L'aile faible est une anomalie du même genre avec la différence que le vide entre les primaires et les secondaires n'est pas si important et qu'il n'est dû qu'à une faiblesse de l'aile.  

L'aile affaissée consiste dans le fait que quand l'aile est fermée, les rémiges primaires ne sont pas entièrement couvertes par les secondaires.   Parfois les primaires ne sont pas du tout couvertes.   C' est un défaut assez habituel, dû à une faiblesse des ligaments.  

L’aile croisée ou torchée est celle chez laquelle, les rémiges primaires se croisent avec les secondaires en se superposant, quand l'aile est fermée.  C'est un défaut très grave.  

L'EJOINTAGE DES POULES

La Fédération Nationale ayant autorisé la participation aux expositions et concours des volailles légères de race belge éjointées, nous croyons utile de décrire la façon de procéder pour éjointer correctement ces oiseaux.  Nous attirons l’attention des éleveurs que l’autorisation de pouvoir exposer des races belges éjointées, n'est valable que pour la Belgique.   En cas de participation à des expositions étrangères, l’exposant devra se conformer au règlement en vigueur dans le pays intéressé.

Comment éjointer correctement un oiseau ?

Afin de pouvoir garder certaines espèces d'oiseaux en semi-liberté ou même en complète liberté, il est parfois nécessaire de pratiquer l'éjointage.  C'est notamment le cas pour nos canards d'ornement, si nous voulons les mettre en liberté sur un étang ou sur une mare.  C' est aussi le cas pour les gallinacés sauvages et domestiques qui ont le vol puissant et facile.  Si nous voulons nous épargner de les perdre ou d'avoir des ennuis avec nos voisins, le moyen le plus radical que nous ayons à notre disposition, c' est de les éjointer.  

Quand devons-nous éjointer ?

La meilleure période est l'âge de 3 à 4 semaines.   A cet époque de la vie, les jeunes aquatiques ou gallinacés s’aperçoivent à peine de cette opération.  Elle peut cependant également être pratiquée sur des animaux adultes en prenant certaines précautions.  

Avec quoi devons-nous éjointer ?

On a le choix entre différents outils : le bistouri, un ciseau de menuisier bien aiguisé, une bonne paire de ciseaux ou un petit sécateur.  

Comment éjointer ?

Si l’on se sert de ciseaux ou de sécateur on peut opérer seul.   L’emploi du bistouri ou du ciseau de menuisier demande absolument l’aide d'un assistant.   L'opération ne se fait qu'à une seule aile, l'oiseau perdant ainsi son équilibre s’il veut prendre l'envol.  

Pour situer la place où nous devons couper, nous devons compter 7 plumes.  L’opération se fait entre la 7e et la 8e plume.   Pour les petits aquatiques du genre des sarcelles, parmi lesquelles nous devons compter le Canard Mandarin et Carolin, nous devons pratiquer entre la 8e et la 9e plume.

Si l'on doit éjointer de grands oiseaux dans le genre des oies, voire des échassiers, il est utile et même nécessaire de faire d'abord une ligature au moyen d'un fil de Nylon, afin d'empêcher toute hémorragie.   Après l'opération on applique quelques gouttes de “ Collodion ” sur la plaie.  

La ligature ne s’enlève que trois heures environ après l'opération.   On s’assurera au moment de l'enlèvement du fil de Nylon que la plaie est bien cicatrisée.   Pour les oiseaux adultes, il est également conseillé de ne les remettre en liberté qu'après cicatrisation.   

Pour ce qui concerne l'éjointage chez les grands échassiers, il est souhaitable de laisser cautériser la plaie par un vétérinaire.