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L'oeuf à couver

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La réussite de l’incubation et de l’élevage dépend essentiellement des qualités de l’œuf à couver et l’on peut même ajouter que toutes ces qualités doivent se trouver réunies simultanément dans le bon œuf à couver.


Ces qualités sont la fécondité, la salubrité, la fraîcheur, la propreté, le volume et le poids.

La fécondation.


Le taux de fécondation varie dans des limites très larges. A tel point qu’en hiver, c’est à dire lors des premières incubations des mois de janvier et de février, le pourcentage d’œufs fécondés dépasse rarement les 35 à  45 pour-cent pour atteindre à la bonne saison 70 à 85 pour-cent voire davantage.


Ce sont là des moyennes qui ont l’avantage de montrer qu’il serait bien malaisé de garantir un pourcentage quelconque de fécondation.


Cependant, il est admis que la vigueur et la rusticité des géniteurs influencent très favorablement la fécondation. Nombre d’auteurs s’accordent sur ce point. Mais leurs avis diffèrent lorsqu’ils s’agit de prendre en compte l’âge des géniteurs.


Pour les uns, les œufs à couver devraient provenir de poules adultes ayant acquis tout leur développement et ayant terminé une mue, alors que pour d’autres, des poulettes de l’année unies à des coqs d’âge similaire peuvent donner un fort pourcentage d’éclosions même lorsque les poulettes ont été poussées à la ponte hivernale.


Il est certain cependant que les œufs de poulettes sont plus petits. Fort logiquement,  les poussins sont plus petits, chétifs, moins résistants aux maladies.


L’âge des coqs est dicté par des nécessités zootechniques. C’est en se basant sur les résultats qu’ils auront donnés la première année que l’on jugera de leur valeur comme géniteurs.

La salubrité de l’œuf à couver.


L’œuf à couver doit être sain. Il doit être le produit de deux reproducteurs en parfaite santé.


Sans tenir compte des maladies qui se transmettent dans l’œuf ou qui, tout au moins, sont susceptibles d’être transmises, telles la Pullorose, , la coccidiose, la tuberculose, la paratyphose,etc... et dont les géniteurs peuvent être exempts, il importe de remarquer que l’alimentation défectueuse ou déficiente en certains éléments provoque la formation d’œufs desquels sortent des poussins chétifs. En ce cas, c’est d’abord le manque de vitamine B que l’on incrimine.


Le nombre de poules réservées à un coq peut avoir une certaine influence sur la fécondation, en même temps que sur la vigueur des poussins. Ce nombre varie suivant la race, l’âge, la saison et le mode d’élevage.


Pour les races lourdes, on réserve habituellement de 6 à 8 poules lorsque l’élevage se fait en captivité. Ce nombre est porté à dix dans le cas d’élevage en liberté.


Chez les races légères, les chiffres varient de 10 à 15 poules lorsque l’élevage se fait en captivité et de 15 à 20 dans le cas d’élevage en liberté.


Pour les couvées de novembre à janvier, il est bon de ne donner que 3 ou 4 poules à chaque coq, d’autant plus que le nombre d’œufs fécondés à la suite d’un cochage varie considérablement et peut aller de 4 à 15.


D’autre part, le séjour continuel ou intermittent d’un coq dans les parquets de pondeuses n’a que très peu d’influence sur la vitalité ou la vigueur des poussins.

La fraîcheur de l’œuf à couver.


De cette fraîcheur dépend la vigueur du germe au même titre d’ailleurs que le temps écoulé depuis l’accouplement.


Bien que l’on puisse trouver des œufs fécondés très longtemps après la copulation ( 13, 14 voire 20 jours), la vigueur du germe diminue cependant en raison du temps écoulé entre l’accouplement et la ponte. En pratique, on admet qu’un œuf à couver ne doit pas avoir été pondu plus de six jours après la copulation .


D’autre part, la vitalité du germe et sa vigueur diminuent à mesure qu’augmente l’âge de l’œuf, mais ce n’est pas une raison pour mettre en incubateur des œufs fraîchement pondus. Ils doivent avoir eu le temps nécessaire pour emmagasiner l’air indispensable.


Les meilleurs œufs sont âgés de 2 à 6 jours.


L’œuf à couver ne doit pas être conservé au delà de quinze jours.

La propreté de l’œuf à couver.


Il doit être pondu dans un nid propre et récolté au plus tôt après la ponte. Les œufs souillés sont dangereux en ce sens qu’ils véhiculent des germes capables de contaminer les poussins à l’éclosion.


Le nettoyage et le lavage ne remédient qu’imparfaitement au mal parce qu’ils ne peuvent se faire sans ouvrir les pores de la coquille et amener ainsi une évaporation trop rapide au cours de l’incubation.

L’œuf à couver sera d’un poids suffisant.


Inutile d’insister outre mesure sur ce point : les gros œufs, toutes choses égales par ailleurs, donnent des poussins plus pesants, plus vigoureux, plus résistants aux maladies. Il serait difficile de déterminer le poids optimal. Mais l’essentiel est d’écarter les petits au même titre que ceux qui sont anormalement volumineux et de veiller à ce que les œufs mis en incubation en même temps soient d’un poids uniforme. On évite aussi tous les œufs qui présentent une anomalie quelconque portant sur la forme de la coquille( dépressions, bosses, rides), sa constitution ( manque de calcaire, coquille trop dure ou trop mince ou d’épaisseur inégale, coquille trop sèche ou trop poreuse) .


La couleur doit être uniforme, l’ovale régulier sans être trop pointu au petit bout.

L’œuf à couver doit être bien conservé.


Dans la plupart des cas, on est amené, par la force des choses à mettre en incubation le produit de la ponte de plusieurs jours, ou des œufs achetés ayant subi diverses manipulations au cours du transport.


Dans le premier cas, les œufs issus du produit de la ponte de plusieurs jours doivent être conservés dans des conditions favorables de température et d’humidité et être retournés journellement afin d’éviter l’adhérence du jaune à l’écaille.


La température optimale oscille entre 8 et 10 degrés.


Quant aux œufs qui ont subi des chocs ou des vibrations au cours du transport, il suffit de les laisser reposer pendant vingt quatre heures et au maximum quarante huit heures.


Ils doivent d’ailleurs être emballés dans des boites spéciales qui, par leur élasticité, amortissent considérablement les chocs.

Quoi qu’il en soit un repos de vingt quatre heures à plat dans un endroit sec et frais sans courants d’air permet presque toujours de remédier aux inconvénients du transport