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Le canard domestique

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La domestication du canard au départ du canard sauvage COLVERT remonte tellement loin dans le temps que nous n’en connaissons que très peu de chose.

Selon les auteurs les plus autorisés, elle aurait été pratiquée sur deux continents bien distincts, sans pour cela être liée en quoi que ce soit.

On sait en effet qu’en Asie, et plus précisément en Chine, l’élevage du canard et l’incubation artificielle de ses œufs se pratique depuis des temps immémoriaux.

Indépendamment de cette domestication chinoise, on possède la preuve qu’on la pratiquait également sous l’empire Romain ( Rome) et dans la Gaule antique au début de notre ère chrétienne.  En faisant couver des œufs de la cane sauvage par des poules, ou en apprivoisant de jeunes canetons sauvages on est parvenu à attacher ce palmipède à la ferme.

On sait avec certitude que les anciens Égyptiens, les Juifs et les Grecs de l’antiquité ne connaissaient pas le canard.

Il est signalé pour la première fois dans un écrit de Barro ( Rome 100 ans avant Jésus Christ), Columelle ( 50 ans avant Jésus Christ) signale l’élevage de canards dans son traité sur l’agriculture romaine. Il explique que l’élevage se pratiquait au départ d’œufs de canes sauvages.

On croit généralement que chez nous la véritable domestication de ce palmipède revient aux Gaulois et aux Germains.

Aujourd’hui, alors que l’élevage du canard a acquis une importance considérable en Europe, en Amérique et en Australie, c’est encore en Asie qu’il est le plus en vogue. Le long des fleuves et rivières, des canaux et des lacs, mais aussi dans les innombrables rizières, on l’élève par milliers en Chine, au Siam, au Cambodge, aux Philippines, à Java, aux îles de la Sonde etc. S’il y est élevé pour la chair, sa plume reste encore un article d’exportation important.

De nombreuses régions ont sélectionné le canard vers une race ( variété) qui répond le mieux à leurs besoins, à leur climat, et à leur sol.  C’est ainsi que la Normandie possède le canard de Rouen et son Duclair, que l’Angleterre est fière de son Aylesbury, qu’en Amérique du Nord on vante le Cayuga, qu’en Allemagne on préfère le canard de Poméranie et que l’Indochine porte ses efforts vers le Pinguin et le canard de Pékin.

Chez nous aussi on sélectionna quelques races selon la demande et l’exigence du marché belge d’une part et selon leur acclimatation à notre sol d’autre part. Elles n’eurent jamais le retentissement des races que nous venons de citer, mais elles avaient l’avantage de convenir exceptionnellement à notre région. Si les races étrangères ont finalement détrôné nos propres races du terroir, il faut reconnaître que l’on rencontre beaucoup de sujets de croisement chez lesquels on retrouve encore toujours la trace de nos races nationales.

Lorsqu’on examine toutes nos races domestiquées d’aujourd’hui, mis à part leur grandeur, leur poids, l’aptitude à la ponte et parfois leur couleur, on doit reconnaître qu’elles ont malgré tout gardé beaucoup d’analogie et de ressemblance avec ce fameux « Colvert » dont elles semblent toutes issues. Même les canards à port vertical tel le coureur indien, gardent beaucoup de caractères du canard sauvage.