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Ce n'est évidemment pas sans raison qu'une foule de conseils sont donnés à tous ceux qui font de l'élevage du lapin. Pourquoi donc les hôtes du clapier seraient-ils réellement les « bêtes à chagrin » que d'aucuns se croient fondés à dénommer ? Si les pertes sont nombreuses, si la réussite n'est pas là, il ne faut pas croire que c'est le fait des animaux eux-mêmes et seuls.

Quand les clapiers seront tous construits d'une manière hygiénique quoique simple, quand le mode d'alimentation deviendra rationnel et adapté aux exigences des petits animaux dont il est question, quand les lois naturelles de la reproduction ne resteront plus ignorées des éleveurs, personne n'aura plus de preuves à donner pour prétendre que les lapins ne sont pas aussi résistants que n'importe quel autre animal domestique. Au moment où la saison d'élevage commence, il ne sera qu'utile de rappeler ici les excellents conseils qu'un éleveur dédie aux débutants surtout, mais que tous les cuniculteurs peuvent aussi mettre à profit.

Le choix de la nourriture du lapin est important. Il est absolument nécessaire de distribuer les aliments avec une grande régularité. Deux repas suffisent, le premier le matin, le second vers le soir, à condition que l'installation ne permette pas aux sujets de souiller ou gaspiller leur nourriture.

L'agglomération d'un grand nombre d'animaux dans un espace relativement restreint et les émanations de la litière provoquent dans les clapiers le dégagement de gaz qui vicient l'air et le rendraient rapidement malsain pour les lapins. Il faut expulser cet air nuisible qui compromettrait gravement la santé des élèves. Si les clapiers sont en plein air, et si leurs ouvertures sont suffisantes, ce renouvellement d'air se fait sans que l'on ait besoin de s'en préoccuper ; mais si le clapier se trouve dans un bâtiment clos, on doit établir des cheminées d'aération munies d'une clé, afin que l'on puisse les fermer lorsque la température est très basse. Pour expulser l'acide carbonique qui provient de la respiration et qui, étant plus lourd que l'air, se dépose en couches successives sur le soi, on peut établir des ventouses à fleur du plancher.

Le lapin ne craint pas la chaleur 'ni le froid, mais il redoute les courants d'air et les changements brusques de température, surtout dans son jeune âge ; on devra donc prendre les mesures nécessaires pour l'en garantir. Il est très timide et s'effraie facilement ; il faudra donc éviter tous les mouvements brusques, les bruits violents ; cette recommandation est surtout nécessaire pour les mères, qui, lorsqu'elles sont effrayées, se précipitent contre les parois de leur cabane avec une violence extrême ; si elles sont pleines, ces frailleurs peuvent provoquer des avortements ; si elles élèvent des petits, elles risquent de les écraser en les renversant sous leurs pieds ou en piétinant leur nid.

L'encombrement est une cause fréquente d'insuccès dans l'élevage. On entasse souvent un trop grand nombre d'animaux dans les locaux exigus. Quelque précaution que l'on prenne, un moment arrive où l'air est vicié par les miasmes qui se dégagent de ces agglomérations ; une épidémie se déclare sans qu'on puisse en discerner la cause, et quelque fois la plus grande partie des élèves est emportée par la maladie. Lorsqu'on a un élevage nombreux, il, est préférable, au lieu de réunir tous les sujets dans le même local, de les répartir entre plusieurs locaux plus petits et séparés pour éviter les épidémies.

Beaucoup de maladies sont contagieuses et épidémiques et il importe, lorsqu'un animal est malade ou même seulement lorsqu'il présente quelque symptôme de maladie, de le séparer des autres et de le placer dans une case à part, jusqu'à ce qu'il soit complètement rétabli. Dans ce but, l'éleveur devra surveiller attentivement tout son troupeau. Tous les matins, il devra les visiter pour s'assurer de l'état de leur santé et, s'il voit un de ses sujets triste, se roulant en boule dans un coin de sa case, ne mangeant pas, il devra immédiatement l'enlever et le séquestrer dans une des loges de l'infirmerie, où il sera l'objet d'une surveillance particulière et de soins spéciaux, jusqu'au jour où, complètement guéri, il aura repris. sa gaîté, son appétit et pourra, sans danger pour lui et pour les autres, être replacé dans sa case. Toutes les fois qu'une case aura momentanément abrité un lapin malade, elle devra être soigneusement désinfectée.

En résumé, autant les maladies sont fréquentes dans les clapiers mal tenus, autant elles sont rares dans ceux où les lapins sont l'objet de tous les soins qu'ils réclament.

Commencer prudemment

Il y aura toujours des débutants, puisque dans la vie, tout se renouvelle ou se remplace. Rappeler à ces débutants d'aujourd'hui ce que nous avons dit à ceux qui les ont précédés est une tâche à laquelle notre revue se doit tout naturellement.

Actuellement, la mode est d'aller vite et de faire un peu tout en gros ou en grand. En élevage, cette manière de faire a déjà joué bien des vilains tours.

Dans l'élevage des lapins, il en est exactement comme la volaille ; il faut premièrement apprendre et se rendre compte avant de vouloir s'installer sur une grande échelle... d'où l'on dégringole sans bien savoir pourquoi ni comment.

Autant il faut encourager les débutants à faire rationnellement de l'élevage cunicole qui leur procurera des satisfactions de diverses natures, autant il faut les mettre en garde contre une trop grande précipitation et une trop aveugle confiance en eux-mêmes. Avoir lu ou avoir vu n'est pas du tout la même chose qu'avoir fait, c'est pourquoi, pour débuter, allez-y toujours modestement, quels que soient d'ailleurs les moyens dont vous pouvez disposer. Voici, du reste, quelques conseils tout à fait généraux, cela va sans dire pouvant toujours rendre service à ceux qui commencent et que nous voudrions voir de jour en jour plus nombreux.

Mars et avril sont assurément les meilleurs mois pour commencer l'organisation d'un élevage, quelle qu'en soit l'importance ; les mauvaises saisons, et particulièrement l'humidité des mois d'automne, ont souvent, pour ne 'pas dire toujours, une influence prépondérante sur les sujets aussi vigoureux soient-ils. Un éleveur expérimenté saura naturellement combattre ces influences, mais un néophyte doit avoir tous les atouts en mains pour arriver sans encombre au succès. C'est pourquoi, il est plus sage d'attendre les premiers beaux jours.

Il est toujours prudent de débuter modestement et cela d'autant plus que l'on est plus ignorant. Beaucoup de personnes s'imaginent volontiers que les lapins s'élèvent tout seuls : avec une poignée d'herbe, un croûton de pain, quelques épluchures de cuisine, ils doivent prospérer, croître et multiplier. C'est aller un peu vite en besogne, surtout si l'on a l'intention de créer un clapier de quelque importance ; toutes les précautions nécessaires doivent être prises pour parer à la malchance éventuelle.

Pour n'importe quelle race adoptée, et même pour les lapins communs (qui, contrairement à une idée admise, ne sont pas plus robustes que les autres), on doit commencer avec un très petit nombre de reproducteurs. Quatre femelles et un mâle sont très suffisants pour faire un apprentissage ; bien entendu, les reproducteurs devront être absolument parfaits, si toutefois la perfection existe. On les choisira de préférence âgés de douze à dixhuit mois, maximum. De bons reproducteurs coûtent cher, mais il sera mieux d'en réduire le nombre, même à deux ou trois sujets, que de s'embarrasser de sujets qui, par la suite, donneront des mauvaises lignées.

Que doit-être maintenant le matériel indispensable au début ? Si l'on conserve le chiffre de quatre femelles et un mâle, il est nécessaire de disposer d'au moins six cases. Clapier en bois ou en ciment, clapiers que l'on aura achetés ou que l'on aura construits soi-même, peu importe pourvu qu'ils répondent aux conditions les plus élémentaires de l'hygiène. Il existe actuellement un choix fort intéressant de clapiers, dont certains très ingénieux et très bien compris de façon à permettre un nettoyage complet et rapide ainsi qu'une distribution facile de la nourriture. De toute façon, l'éleveur n'aura que l'embarras du choix.

Chaque case devra être pourvue d'une augette pour recevoir les aliments, tels que son, grains, pâtes, etc, et d'un abreuvoir. Ces augettes devront pouvoir 's'accrocher aux parois de la case ou être lourdes pour ne pas être retournées par les lapins.

Tous les récipients destinés à la confection des pâtées devront être de préférence en tôle galvanisée, de manière à pouvoir être lavés et désinfectés le plus souvent possible.

Nous avons dit qu'un élevage de quatre femelles et d'un mâle était très suffisant, à la condition que ces reproducteurs soient en pleine force ; on achète quelquefois les lapines pleines et ce souvent afin d'éviter la consanguinité. Ceci n'est pas à recommander. Très souvent les animaux souffrent du voyage et ceci d'autant plus que la gestation est plus avancée ; on constate aussi souvent des mises bas avant terme ou bien l'on obtient des portées chétives dont les sujets meurent entre six semaines et trois mois. Il est donc préférable de ne pas opérer ainsi, quitte à changer le mâle  après la première portée.

On laissera les sujets s'habituer à leur nouvelle demeure avant de les accoupler, Se familiariser avec eux le plus possible et éviter à cet égard tous gestes brusques pouvant les eff rayer. On attachera une extrême importance aux sujets qui naîtront de ces reproducteurs, base même de l'élevage, et pour cette raison il sera préférable de ne laisser à chaque femelle qu'un petit nombre de lapereaux, quatre à six au maximum. Généralement, les débutants n'ont pas le courage de sacrifier les sujets chétifs ou simplement en surnombre, c'est évidemment très naturel, mais ce n'en est pas moins une faute qui peut avoir de graves conséquences.

Les sujets nés au printemps sont en général plus vigoureux que ceux nés en d'autres saisons ; on n'en opérera pas moins une sélection rigoureuse, la première sur les lapereaux de deux mois, les seconde et troisième sur ceux respectivement de quatre à six mois.

En allant ainsi très prudemment, en attachant le plus d'attention possible aux moindres détails, l'éleveur se trouvera au bout de quelques mois en possession d'un élevage pouvant comprendre une vingtaine de reproducteurs ayant toutes les qualités requises et pouvant assurer par la suite une production intéressante. Au fur et à mesure que son élevage se développera en importance, il verra de lui-même les modifications à apporter et les améliorations à réaliser. Disons du reste tout de suite qu'il est fort difficile, à moins de posséder une longue expérience, de créer rapidement un clapier très nombreux. « Peu et bien », telle doit être la maxime d'un débutant, s'il veut avoir les chances de réussir ; parmi les meilleures époques, les mois de mars et avril sont certainement les plus favorables à tous les points de vue.

ELEMENTS DE BASE POUR L'ÉLEVAGE CUNICULICOLE AMATEUR

SITUATION DU CLAPIER

Le clapier sera si possible orienté vers le soleil levant. Au cas où il y aurait trop de soleil, l'éleveur placera, un mètre devant le clapier, un rideau blanc.

ÉLEVAGE (choix des sujets)

Pour débuter et faire un bon élevage, il faut si possible avoir un bon mâle et deux bonnes femelles. Ces trois bêtes seront non consanguines et en âge de reproduction. Pour les petites races, cet âge est de sept mois, pour les races moyennes, de huit à neuf mois, et pour les grandes races, de dix à onze mois.

Ces bêtes vous auront été procurées par un éleveur honnête : lors de l'achat de lapins, l'on tiendra compte du poids (poids idéal selon le standard), à ce que le sujet soit bien typé et qu'il ait une longueur d'oreilles convenable.

La souche est la concordance du sang chez le lapin. Il n'est point nécessaire d'accoupler les reproducteurs, s'il n'y a pas concordance.

ACCOUPLEMENT (saillie)

Lors de l'accouplement (saillie), on profitera des chaleurs naturelles. Au besoin on peut provoquer ces chaleurs :

1. en mettant la femelle en contact avec le mâle ;

2. en prenant un peu de litière dans la cage du mâle que l'on dépose dans la cage de la femelle. Au bout de 24 à 48 heures, la femelle aura les chaleurs nécessaires pour être mise chez le mâle pour la saillie;

3. en mettant la femelle dans la cage du mâle et vice-versa.

Un bon éleveur fera saillir une femelle le matin ou le soir. Il assistera à la saillie pour pouvoir la constater. On fera saillir deux fois la femelle lors de la présentation de celle-ci au mâle.

Après trois ou quatre jours, un bon éleveur contrôle si la femelle est bien fécondée, en la présentant à nouveau au mâle. Si celle-ci est fécondée, elle fuira le mâle en poussant des grognements.

Au bout de dix à douze jours, un éleveur expérimenté contrôle la femelle en lui palpant, avec délicatesse, le ventre. Il sentira des embryons qui auront la grandeur d'une noisette. Il ne faudra pas confondre les embryons avec des boules de graisse. Cela peut se produire chez des femelles trop grasses.

Le temps de gestation d'une lapine est de 28 à 34 jours. Nombre de gestations : maximum trois, normalement deux. La femelle doit toujours avoir le poids idéal lors de la saillie.

NUTRITION DE LA FEMELLE PENDANT LA GESTATION

Pendant le temps de gestation, la femelle sera bien nourrie. On lui donnera beaucoup de verdure, de carottes, de choux-raves, des dents-de-lion et du fenouil qui favorise et augmente la lactation. Si un éleveur peut se l'offrir, il achètera et donnera du lait en poudre pour bébés.

PRÉPARATION POUR LA MISE BAS

Pour la mise bas, l'on préparera si possible, deux cases communicantes avec une séparation d'environ dix centimètres de haut. La deuxième case sera ouverte environ une semaine avant la mise bas. Dans la deuxième case, on déposera de la litière de la première case, cela afin d'éviter que la lapine fasse le nid dans la case où elle a vécu jusqu'à la mise bas, et pour éviter qu'elle fasse son nid sur les crottes, ce qui ne serait pas sain pour les petits. On y mettra beaucoup de paille fraîche.

Dans cette deuxième case, on peut aussi déposer une boîte à nid, qui aura les dimensions suivantes, 50/40 cm avec cinq côtés et une ouverture de 15/15 cm. Le couvercle de cette case servira de refuge à la mère, quand les petits commenceront à sortir du nid. Au fond de la boîte à  nid, on peut aussi déposer de la paille. Le nid sera ainsi encore plus chaud.

A LA MISE BAS

Au moment de la mise bas, la femelle fait une forte poussée de fièvre. L'éleveur donnera à boire à volonté. Il donnera de la verdure, des légumes et même des fruits.

APRÈS LA MISE BAS

L'éleveur averti fera, déjà 24 heures après la mise bas, une première visite du nid pour contrôler les petits, pour en sortir ceux qui seraient morts. Il fera l'égalisation des portées.

Chez les lapins unicolores, on gardera les plus gros. Chez les lapins à dessin, on gardera les plus gros, mais aussi ceux qui auront les plus beaux dessins. Dans les expositions, la position dessin est essentielle.

Dans un bon élevage, l'éleveur aura en sa possession de bonnes nourrices qu'il mettra saillir en même temps que les femelles de race. Au moment de la mise bas des mères de race, si celles-ci n'ont pas une lactation suffisante, il confiera les petits 'à une mère nourricière et ainsi sauvera sa nichée. Pour cela, il enlèvera la femelle de la case, pour qu'il puisse travailler tranquillement sans déranger la mère.

Précaution à prendre :

L'éleveur s'enduira les mains avec des herbes aromatiques (thym, romarin, persil, céleri, etc.) pour qu'au moment où la mère réintègre sa case, celle-ci ne s'aperçoive de rien.

Il pourra contrôler les petits qui prendront la même odeur que la mère. On aura ainsi moins de risques que la femelle détruise le nid et en même temps la nichée. On donnera même une carotte à la mère pour la distraire.

Après 12 à 13 jours, on contrôlera les yeux des petits lapereaux. On éloignera la mère pour prendre les petits et contrôler s'ils ont les yeux ouverts. Si l'on constate qu'un petit a les yeux collés, on lui badigeonnera le ou les yeux avec du thé à la camomille, jusqu'à ce que la croûte qui lui colle les paupières de l'oeil soit éliminée. Si l'on néglige cette opération, le lapereau gardera les paupières collées qui, avec le temps, se souderont et il restera aveugle.

MISE BAS SANS NID

Une femelle qui ne fait pas son nid lors de la mise bas doit mettre la puce à l'oreille à l'éleveur et le rendre attentif car cette femelle Peut être une mauvaise nourrice. On construit alors un nid. Pour cela, on enlève la femelle de la case. On lui enlève des poils sous le ventre, on prend de la paille et l'on construit le nid, puis on met les petits dans le nid, puis l'on remet la mère dans la case. Si celle-ci sort les petits du nid, cela nous fait comprendre que c'est une mauvaise mère, et que c'est une tare héréditaire. Pour choisir une bonne laitière, on prend une femelle d'un mâle dont la mère est une très bonne laitière.

LE SEVRAGE

Le sevrage peut se faire plus ou moins tôt.

Un point de repère pour l'éleveur - si les petits restent calmes dans le nid, cela prouve qu'ils sont bien nourris.

Mais en principe, le sevrage se fera au plus vite après six semaines. On ne donne pas trop de nourriture aux petits, juste assez pour qu'ils soient bien nourris. Quand on leur donne de la verdure, on la met toujours dans les râteliers, sinon gare à l'échauffement de celle-ci. On tâche d'avoir des femelles au poids idéal et non au poids maximum.

SÉLECTION

Sélectionner, c'est choisir et éliminer.

Quand on sélectionne les lapins, on garde

 - les mieux développés, ceux qui ont pris du poids régulièrement et rapidement,

- les bons mangeurs de foin,

- ceux qui ont le meilleur appétit,

- ceux qui ont les meilleurs dessins de la tête et du corps,

- on ne laissera jamais plus de six petits.

Au moment du sevrage, on fait la séparation des sexes. On pèse régulièrement les jeunes (une fois par mois) pour contrôler et suivre leur développement. La sélection faite, on nourrira les petits comme à son habitude, et selon le poids du lapin. On donnera du foin de première qualité qui n'aura pas été mouillé. Il est recommandé de ne pas garder un lapin qui ne mange pas de foin.

L'éleveur qui a un bout de pré autour de son clapier, s'arrange si cela lui est possible, pour se procurer un parc mobile qu'il peut déplacer régulièrement. Ce parc a, si possible, un abri où le lapin peut se réfugier en cas de mauvais temps.

Un bon éleveur change régulièrement la litière, au moins une fois par semaine. Il y mettra de la paille à volonté. Si dans votre élevage, vous remarquez que l'un ou l'autre de vos lapins a des croûtes aux endroits sans poils, sous les pattes arrières,. cela peut supposer un manque de paille. Les lapins qui ont des blessures tout en ayant assez de paille, sont à éliminer car c'est héréditaire.

Comment soigner ces blessures ?

- avec des bains de mauve ou de camomille,

- du mercurochrome,

- de la pommade à base de soufre,

- en éliminant éventuellement le lapin qui en est atteint, car cela peut être héréditaire.

De manière générale...

La longueur idéale du lapin de race est de quatre fois sa longueur d'oreille, sauf bien entendu pour les races de béliers.

Nous savons que la température du corps du lapin varie de 39 à 39,50. Pour un sujet malade, elle peut atteindre 410 à 420.

Rythme cardiaque :

Le rythme cardiaque pour un lapin de 2 à 3 mois est de l'ordre de 130 à 170 pulsations/ minute. Pour un lapin adulte, il est de 120 à 130 pulsations/ minute.

Sa respiration est de 50 à 60 fois par minute.

Grandeurs des caisses de transport en cm: - pour les grandes races : 58/36/.34 - pour les races moyennes: 50/32/34 - pour les petites races: 42/28/26

Grandeurs pour les cases à lapins en cm grandes races : largeur 120 - profondeur 80 hauteur 75 races moyennes : largeur 90 - profondeur 80 hauteur 65 petites races : largeur 70 - profondeur 70 hauteur 60

Ces généralités sont toujours à titre informatif, chaque éleveur décide de lui-même s'il veut en tenir compte ou s'il fait fi de ces recommandations.