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Colibaciliose aviaire

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Introduction 

Les Escherichia coli aviaires, bien que considérés par beaucoup comme pathogènes secondaires, représentent à l’heure actuelle l’une des plus importantes cause de pertes économiques dans le secteur avicole et constitue aussi l’un des motifs de saisie les plus fréquents à l’abattoir. La colibacillose, dont la voie d’entrée principale est le tractus respiratoire, engendre des lésions et des manifestations qui peuvent être variables suivant l’âge de l’animal et affecte essentiellement les élevages de poulets de chair. A l’heure actuelle, un certain nombre de facteurs de virulence ont été étudiés et associés aux Escherichia coli aviaires : les fimbriae de type P et de type F1, l’hémagglutination, la résistance au sérum et le système de l’aérobactine. De récentes études ont montré que d’autres facteurs de virulence (adhésines F17 ou Afa) pouvaient aussi être présents chez les E. coli aviaires, mais leur rôle dans la pathogénie reste encore à définir. Etant donné le peu de connaissances et l’énorme diversité des souches d’E. coli aviaires en matière de facteurs de virulence, aucun vaccin n’est disponible à l’heure actuelle pour lutter efficacement contre la colibacillose. En conséquence, l’antibiothérapie basée sur un diagnostic adéquat ainsi que la prophylaxie, restent encore les seuls moyens de lutte contre cette maladie malgré l’incidence croissante des résistances et le risque accru de transfert à l’homme.

Cause

Une bactérie: Escherichia coli, appelée communément E. Coli ou colibacille.

Transmission

Les germes vivent dans la partie terminale de l'intestin de tous les animaux à sang chaud. Ils sont transmis par l'eau de boisson et par les litières; c'est un germe opportuniste capable de pénétrer dans l'organisme à la faveur d'autres maladies; quelques souches peuvent être les causes primaires de l'infection.

Symptômes

Dépérissement, diarrhée, anémie, plumage ébouriffé, amaigrissement, mauvais indice de conversion si seul le tractus digestif est atteint. Si les sacs aériens sont infectés, affaiblissement intense, râles ou toux (Escherichia coli est couramment un facteur d'aérosacculite ou de M.R.C et suit les infections respiratoires à virus)). Quelquefois, de subites "flambées" de septicémie se produisent chez les poulets ou chez les dindons.

Lésions

Le tiers ou la moitié antérieure de l'intestin est rouge et congestionné. Quand la maladie devient chronique, les toxines de Escherichia coli détruisent l'épithélium intestinal, qui devient velouté et brunâtre. Rangées d'ulcérations en cratères ressemblant à des nodules. Dans un stade plus avancé, les reins sont hypertrophiés et congestionnés, de même que le foie. Dans la forme septicémique aiguë, foie verdâtre, muscles du bréchet congestionnés; pneumonie chez les poulets et hydropéricarde.

Diagnostic

Le diagnostic du laboratoire est essentiel pour identifier la maladie et la différencier de la pullorose, de la salmonellose, du choléra, de la M.R.C., et surtout, de la typhose.

Prévention

Fumigation et/ou trempage des œufs dans une solution tiède de désinfectant avant incubation; maintenir la litière aussi à l'abri que possible des poussières; drainage convenable pour éviter la formation de flaques de boue.