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Queue

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Chez l'oiseau, la queue sert de gouvernail pendant le vol.   Chez la poule, qui est un oiseau marcheur, elle sert à maintenir l'oiseau en équilibre sur ses pattes.   Sa charpente est formée par les vertèbres coccygiennes et par le pygostyle.  

Contrairement aux vertèbres précédentes, les coccygiennes sont très mobiles et articulées de sorte que la queue est susceptible de mouvements très étendus.   Extérieurement, elle est couverte de plumes, qui sont de deux ordres :

les rectrices ou grandes plumes raides de la queue.   Chez l’oiseau son nombre est variable ; la poule domestiquée en a quatorze.   Elles prennent appui sur le Pygostyle.  

les couvertures de la queue - Ce sont des plumes qui diffèrent fortement selon l’emplacement qu'elles occupent ; certaines sont de grandeur moyenne, d'autres au contraire peuvent atteindre des dimensions exagérées.   Elles se subdivisent elles mêmes en :

1 ) les petites rectrices de couverture - Ce sont des plumes raides qui recouvrent la base de la queue.  

2) les petites et moyennes faucilles sont des petites et moyennes plumes recourbées, recouvrant les rectrices

3 ) les grandes faucilles sont généralement de grandes plumes recourbées qui forment le “ panache ” .   Chez les races lourdes asiatiques et dérivées, elles ne sont que moyennes et se confondent presque avec les moyennes faucilles.   Par contre chez les races légères et moyennes elles sont très développées.   Chez certaines races comme la Yokohama et la Phœnix, elles peuvent atteindre des dili1ensions exagérées, atteignant deux mètres et plus chez certains individus.  

La queue fait partie des caractères extérieurs importants ; elle modifie en effet l’aspect de l’oiseau et fait partie des caractères qui donnent le type à la race.  Pendant la période de la mue, le coq reste, assez longtemps, dépourvu de ses grandes faucilles.   Il n'est absolument pas indiqué de l'exposer pendant cette période.   Dépourvu de son ornement caudal, un coq ne peut pas être jugé sur sa valeur et ne peut jamais prétendre obtenir une haute distinction.  Chez la poule domestiquée, la queue se présente sous de multiples aspects, on peut néanmoins départager son port en cinq grands groupes :

le port oblique est celui où la queue forme une ligne oblique avec l'horizontale.   C' est le port normal avec un angle de 45° .   On la rencontre en grand nombre chez les volailles améliorées par rapport au “ Gallus gallus ” .  

La queue relevée est celle chez laquelle la grande faucille extérieure forme un angle de 55° avec l'horizontale.   C'est une queue portée moyennement haute, comme chez la Belge Naine.  

La queue droite que l'on désigne en jargon avicole par queue d’écureuil - Elle forme un angle de 90° avec l'horizontale et peu même dans certains cas former un angle obtus, c'est-à-dire dépasser la verticale, allant jusqu'à atteindre l'occiput.   C'est la queue qui est propre à la Nagasaki.   Chez les autres races, la queue d'écureuil est un défaut grave qui peut amener une disqualification.  

La queue basse ne peut mieux se définir, qu'en disant que c'est une queue de faisan.   Elle se situe entre l'horizontale et environ 10° .   Chez certaines races, elle est très peu développée, comme chez le Combattant Anglais M.  E.  G.  , mais elle peut aussi être très allongée comme chez la Yokohama et la Sumatra et former ainsi une réelle queue de faisan.

La queue tombante qui se situe sous l'horizontale comme chez l’Aseel.  

Comment apprécier un port de queue ?

Il  existe deux façons d'apprécier le port de la queue :

1 ) la plus usuelle, en traçant une ligne horizontale par rapport au sol et en calculant sur elle l’angle formé par la faucille extérieure (grande faucille)

2) en traçant une droite sur la ligne générale du dos et en calculant l’angle par rapport à cette ligne et la grande faucille extérieure.   

REMARQUE : Quand le standard n'indique pas que l'angle est formé avec la ligne du dos, on doit toujours l’interpréter avec l'horizontale.   La position de la queue ne sait pas s’améliorer par des moyens extérieurs, elle ne peut être modifiée que par une opération chirurgicale.   Le port de la queue est prévu dans la charpente osseuse par la structure de l'Illium et la position des vertèbres coccygiennes et du pygostyl.   Si l'éleveur, pour une raison ou l'autre, doit corriger un port de queue trop haut ou trop bas, il ne possède qu'un moyen, c' est de savoir choisir ses reproducteurs dans les individus pouvant éventuellement apporter cette correction.   

LE CARACTÈRE SANS-QUEUE

Le caractère “ SANS-QUEUE ” est une anomalie provoquée par une mutation héréditaire.   Les histoires que l’on raconte souvent sur l’arrachage répété de la queue par les fermières des Ardennes ne doivent pas être prises très au sérieux et comptent certainement parmi les nombreuses légendes ardennaises.   Le caractère “ Sans Queue ” n'est pas seulement le fait de ne pas posséder des plumes à la queue, mais a aussi des causes structurales très profondes.  Normalement constituée, une poule possède six vertèbres coccygiennes, dont la dernière, plus développée que les autres et d'ailleurs constituée par l'assemblage de six os soudés, s’appe11e le Pygostyle.   Des poules bien constituées au niveau du squelette , possèdent presque toujours les plumes caudales normalement prévues.   Avec l'apparition du facteur “ DOMINANT ” Sans-Queue, on constate la disparition de toutes les plumes caudales et des glandes du croupion.   En ce qui concerne le squelette on remarque la disparition du Pygostyle, des cinq vertèbres coccygiennes et généralement aussi de deux vertèbres lombaires.   D'après le Dr.   GLEICHAUF, il existe, à côté du caractère “ Sans Queue ” dominant, un caractère “ Sans Queue ” accidentel.   Cette anomalie se produirait une fois sur 1500 oiseaux.   Il serait dû à un dérangement embryonnaire.   Ce caractère qui n'est donc pas héréditaire est semblable à l’autre en ce qui concerne la disparition des plumes caudales et s’en différencie que par la conservation des vertèbres coccygiennes.