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Parasites

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LES PARASITES EXTERNES


Les parasites externes, aussi bien de nos poules naines que de leur élevage, sont multiples, persévérants et difficiles à éliminer. Les oiseaux ne sont souvent pas considérés comme des parasites. Pourtant leur consommation d'aliments destinés aux poules naines double souvent les dépenses de l'éleveur. Merles, étourneaux et surtout moineaux sont de gros consommateurs. La meilleure défense est un grillage qui ne les laisse pas passer. C'est facile quand nos naines sont parquées dans un petit enclos mais beaucoup moins quand elles sont libres. Les moineaux développent d'ailleurs des trésors d'imagination pour réussir à pénétrer par la moindre faille... et repartir par le même chemin quand un danger s'annonce pour eux.

Les souris


Les souris constituent une plaie de tous les élevages. Nourries et abreuvées aux dépens de nos naines, donc bénéficiant des mêmes aliments choisis, des mêmes vitamines et des mêmes protections, elles prospèrent et abondent, narguant l'éleveur en permanence. Les détruire est difficile. Les pièges classiques n'en éliminent qu'une partie; encore faut il choisir ceux qui sont inoffensif pour nos volailles; la classique "tapette" pouvant très bien endommager la patte d'une naine. Quant aux poisons, leur emploi est très délicat car les souris ont l'habitude de transporter leur nourriture. Les grains empoisonnés, même quand on les dispose initialement dans un endroit inaccessible aux poules sont donc à proscrire, d'autant plus que les souris disposant de grain dans toutes les mangeoires ne s'intéressent guère à ceux qui sont empoisonnés. Personnellement j'empoisonne des morceaux de pain que je place dans des boites assez semblables à des nichoirs à perruches dont l'orifice permet juste le passage d'une souris; le pain empoisonné est coupé en morceaux suffisamment gros pour que les souris ne puissent le sortir de la boite. d'autres appâts peuvent être utilisés : noix, fromages, etc. l'essentiel est de fournir aux souris une nourriture empoisonné plus appétissante que l'aliment les poules. Malgré cela il en reste ou revient toujours quelques unes et la lutte doit être permanente.

Les rats


Les rats sont encore plus dangereux que les souris parce qu'ils peuvent s'attaquer directement aux petits poulets, donc à nos naines. Leur destruction est cependant plus facile. Les galeries qu'ils creusent sont faciles à repérer et à garnir d'appâts empoisonnés. La viande dont ils sont friands est le meilleur appât, une fois empoisonné à leur fournir. La galerie garnie d'appât doit être recouverte d'une lourde pierre pour empêcher tout transport de poison à l'extérieur.

Les poux


Plus délicats à éliminer sont les minuscules parasites qui s'attaquent directement aux poules naines. Les poux du plumage s'installent au niveau de la peau et se régalent de débris de plumes. Ils indisposent profondément les volailles en provoquant des démangeaisons et irritations pouvant aller jusqu'à un stress profond. Ils sont repérables quand on manipule les volailles et surtout par leurs oeufs accumulés à la base des plumes. Ils sont souvent responsables de complications comme le picage. Les détruire est relativement facile, encore faut il avoir repéré leur présence, par pulvérisation de liquides ou de poudres vendues dans le commerce pour cet usage. Le mieux est de prévoir un traitement préventif, sur les perchoirs, dans les pondoirs et là où les poules se "poudrent".


Beaucoup plus dangereux sont les poux rouges. Ce sont de véritables suceurs de sang qui anémient profondément toutes les volailles et donc en particulier celles de faible taille, les naines. A l'inverse des poux du plumage ils ne peuvent être repérés sur les volailles sur lesquelles ils n'habitent pas. Mais tapis dans les moindres fentes, ils se précipitent la nuit sur les volailles endormies pour leur sucer le sang puis repartent se dissimuler dans les recoins du poulailler. Ils sont sensibles aux mêmes insecticides que les poux du plumage mais il faut, pour les détruire, traiter l'ensemble des installations. Trop souvent négligés, ils sont responsables d'anémies et d'affaiblissements qui ouvrent la porte à de multiples maladies.

La gale des pattes


La gale des pattes devrait avoir disparu depuis longtemps car facile à traiter. C'est une minuscule araignée, quasiment invisible à l'œil nu, qui se glisse sous les écailles des pattes et y prospère. L'accumulation de ses excréments finit par soulever les écailles d'où déborde une matière dure et jaunâtre. Les pattes peuvent finir par être déformées. Sa destruction est facile, il suffit de l'asphyxier en enduisant les pattes avec un mélange d'huile et de pétrole où l'on peut ajouter une poudre insecticide. Renouveler ce traitement trois ou quatre fois à deux jours d'intervalle. Mais quand les écailles sont déformées et bien soulevées l'on ne peut retrouver l'aspect normal des pattes. Une surveillance est donc nécessaire ou même un traitement préventif.


La gale aux pattes comme la présence de poux sont éliminatoires en exposition.

LES PARASITES INTERNES


Les vers sont les plus connus. Il en existe plusieurs sortes qui peuvent s'attaquer aux voies respiratoires et, plus fréquemment au système digestif. Les élevages les mieux tenus n'échappent pas a la contamination. Il existe heureusement dans le commerce des vermifuges polyvalents très efficaces. Un traitement préventif ou curatif est à faire deux fois par an. Chaque traitement est à répéter à quinze jours d'intervalle car les volailles se réinfectent souvent avec les oeufs des vers tombés sur le sol avec les déjections.


Les coccidies, responsables de la coccidiose sont toujours présentes dans un élevage. Elles font partie de la flore intestinale des volailles. Généralement elles restent peu nombreuses, donc inoffensives, grâce à une immunité naturelle des volailles. Mais certaines conditions peuvent amener leur prolifération brutale. Comme contre les vers il faut traiter préventivement deux fois par an.


Un traitement préventif deux fois par an, au début du printemps et à l'automne, contre les vers et la coccidiose est le meilleur moyen de conserver un cheptel sain et vigoureux.